J’attendais de renouer avec un
« vrai » trail depuis quasiment 4 mois et mon doublé Templiers /
Hospitaliers. J’ai bien fait un cross sur la neige en décembre et un trail
blanc au Semnoz en janvier d’à peine 10km.
Mais j’attendais ce Caux Austreberthe Trail
depuis un moment, cela pour plusieurs raison : déjà car c’est mon club AC
Barentin qui l’organise et qui l’a créé il y a 2 ans avec à l’origine mon père
et 2 amis, parce que c’est un trail nouveau concept et unique dans la région
avec ce format de 4 courses sur 2 jours, avec un contre la montre sur un
terrain de moto cross, parce que depuis juillet dernier j’ai déménagé en Haute
Savoie et que c’est une excellente raison de remonter retrouver tout le monde
et passer du temps en famille, parce que j’avais hâte de remettre un dossard
sur une course, parce que ce format favorise une ambiance assez sympa et permet
beaucoup d’échange avec les participants, bénévoles et organisateurs, parce que
je connais beaucoup de coureurs qui courent et quasiment tous les bénévoles sur
le parcours, parce que mon père qui s’occupe du chrono et des résultats (on a
pas triché !!!!! hihi), parce que le parcours de Goupillières passe part à
500m de chez mes parents où j’ai grandit, parce que le parcours de Barentin
passe à 80m de l’endroit où j’habitais, parce que je suis chez moi tout
simplement !
A peine le temps de se reposer que l’on se
retrouve à Pavilly pour la 2ème étape qui part à 16h. Il fait assez
froid avec du vent et le temps est couvert mais toujours pas de pluie. Le
départ est rapide aussi et je me fais embarqué rapidement car je me suis placé
dans les premières places au top départ. Et une fois là, et bah il n’y a plus
qu’à assurer hihi ! Non en fait, je ralentis assez vite car je sens bien
l’étape du matin dans les jambes. Je pars donc avec l’intention de gérer
l’étape, je la connais et sais que la fin est difficile. Mais il se trouve que
je ne gère pas trop, c’est surtout que je suis vite à fond aussi et que ça
devient dur. Il faut que je me fasse violence toute la course pour garder le
rythme et ça devient presque un travail mental alors que l’étape ne fait que
11,7 km et 400m D+. Je suis toujours bien dans les descentes, mais je peine
dans les montées, même si je cours tout le temps, ça reste une allure ou je ne
vais pas plus vite que ceux qui marchent. Mais dès que je marche, j’ai beaucoup
plus de douleurs musculaires que quand je fais les tipa tipa en courant. Alex
est loin devant au milieu de la course, et mon cousin je ne sais pas trop, je
ne me retourne jamais. A l’arrivée, il me dira qu’il était juste derrière moi,
mais que je le distançais dans les descentes. La fin est difficile, je peine
grandement. Un dernier coup de cul sur la fin dans une forêt que je connais par
cœur pour y avoir fait de la marche nordique deux fois par semaine pendant 2
ans. La côte du pylône me fait bien mal mais je fais tout en courant, et
rattrape quelques personnes dont Alex justement qui a flanché sur la fin. Ca
finit par de la descente donc je sais que personne ne me rattrapera hihi. Les
derniers mètres autour du terrain de foot sont difficiles et j’ai un début
d’appel de crampes au mollet, enfin des broutilles. Je boucle l’étape en 1h03. Je suis classé
plus loin 31ème et prend la 16ème place au général. Je
pensais être mieux au niveau musculaire mais je dois avouer que c’est assez
dur. Le mal de jambe est là et ça se confirme au réveil le lendemain.
Le contre la montre s’annonce difficile. 4,6
km pour 125m D+ « seulement » mais forcement d’une grande intensité
surtout que le parcours est loin d’être plat. Il l’est sur les 750 premiers
mètres de course mais où l’on ne peut pas se reposer pour ne pas perdre trop de
temps. Puis je gère la montée de 800m avant de me relâcher sur le faux plat
descendant menant au terrain de motocross. Un tour autour du terrain avant
d’attaquer l’enchainement de montées impossible à courir et presque impossible
à monter sans s’aider de la corde. Bon ok ce sont que des montées de 15m, mais
ça pique quand le cardio est déjà à bloc hihi. J’avale les descentes sans la
corde en freestyle, mais les montées sont hard ! ce qu’il y a de bien dans
l’enchainement c’est qu’on peut voir autour de soi où sont nos concurrents, car
les départs ont été donné toutes les minutes dans l’ordre inverse du classement
général. Je me vois revenir sur le gars devant moi, mais je ne vois pas trop
l’écart avec mon poursuivant. Je n’arrive pas à vraiment relancer sur les
quelques dizaines de mètre de plat pour rallier l’arrivée. Je termine cette 3ème
étape en 22’23 pour le 18ème temps des coureurs du général. Je
conserve ma 16ème place au général mais ça se resserre derrière
comme devant. La dernière étape est prévue à 15h30. Mais là l’attente est
difficile car les courbatures sont vraiment là, et j’ai même du mal à
trottiner, mais c’est obligatoire pour chauffer un peu la machine archi
rouillé.
C’est une surprise, je pensais pouvoir mieux récupérer. Mais l’enchainement d’étapes rapides dont je n’avais plus l’habitude à force de faire des sorties en montagne et dans la neige tout l’hiver, aura eu raison de mes petites muscles. J’essaye de me convaincre de bien courir pour rester à ma place au général. Toujours sur la première ligne au départ, je vais vite réguler l’allure et le dire qu’il faut que je finisse bien. Ca fait plaisir d’avoir des supporters sur le bord du terrain qui me suivent (merci les Angots !) plus tous les « carrefoureurs » qui m’encouragent et les ravitailleuses qui ne sont autres que ma tante Annie et mes petites cousines et cousins (merciiiiiiii). Je suis vraiment bridé au niveau de l’amplitude et vraiment rouillé. Même chose au niveau cardiaque, toujours à la limite d’avoir 2 points de côté mais sans que le cardio ne monte très haut. Une seule solution, m’accrocher moralement mais ce n’est pas simple. L’étape fait 12 km pour 300m D+. J’arrive toujours à courir dans les montées (je me demande encore comment vu dans l’état où j’etais), et j’arrive toujours à aller plus vite que tout le monde dans les descentes (ça fait du bien). A un moment je vois que je rattrape mon concurrent devant au classement qui craque un peu, ça me remonte le moral. Je fais une partie du chemin avec Laurent, un gars du club que je distance dans une descente mais qui me dépose dès qu’on se retrouve sur le plat final. Je finis comme je peux, je me retourne une fois lors des passages de rivières boueuses mais je ne vois pas mon cousin derrière. Mais il revenait vite sur la fin. Je maintien l’allure et termine à bout cette étape en 1h03 comme à Pavilly, 33ème. Mon cousin arrive juste derrière à quelques secondes. Il ne fallait pas 1 km de plus hihi ;)
C’est une surprise, je pensais pouvoir mieux récupérer. Mais l’enchainement d’étapes rapides dont je n’avais plus l’habitude à force de faire des sorties en montagne et dans la neige tout l’hiver, aura eu raison de mes petites muscles. J’essaye de me convaincre de bien courir pour rester à ma place au général. Toujours sur la première ligne au départ, je vais vite réguler l’allure et le dire qu’il faut que je finisse bien. Ca fait plaisir d’avoir des supporters sur le bord du terrain qui me suivent (merci les Angots !) plus tous les « carrefoureurs » qui m’encouragent et les ravitailleuses qui ne sont autres que ma tante Annie et mes petites cousines et cousins (merciiiiiiii). Je suis vraiment bridé au niveau de l’amplitude et vraiment rouillé. Même chose au niveau cardiaque, toujours à la limite d’avoir 2 points de côté mais sans que le cardio ne monte très haut. Une seule solution, m’accrocher moralement mais ce n’est pas simple. L’étape fait 12 km pour 300m D+. J’arrive toujours à courir dans les montées (je me demande encore comment vu dans l’état où j’etais), et j’arrive toujours à aller plus vite que tout le monde dans les descentes (ça fait du bien). A un moment je vois que je rattrape mon concurrent devant au classement qui craque un peu, ça me remonte le moral. Je fais une partie du chemin avec Laurent, un gars du club que je distance dans une descente mais qui me dépose dès qu’on se retrouve sur le plat final. Je finis comme je peux, je me retourne une fois lors des passages de rivières boueuses mais je ne vois pas mon cousin derrière. Mais il revenait vite sur la fin. Je maintien l’allure et termine à bout cette étape en 1h03 comme à Pavilly, 33ème. Mon cousin arrive juste derrière à quelques secondes. Il ne fallait pas 1 km de plus hihi ;)
Au final, je perds 2 places pour quelques
secondes (si j’avais su, peut être aurais-je accéléré ? ou pas……..) et
termine les 42,8 km et 1100m de dénivelé positif en 3h40 à la 18ème
place au général sur les 69 classés. Très satisfait par le classement, et
pensais être mieux au niveau temps. Mais finalement tout est logique. Le
parcours était plus difficile que l’an dernier et le manque de vitesse s’est
fait sentir. C’était un bon entraînement compétitif, on se prend vite au jeu du
classement général. L’ambiance finale est à l’image de tout le weekend, des
sourires, des échanges.
La saison est lancée……….
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